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9 octobre 2024

Dans la continuité de la célébration des 25 ans de la filière Piles et accumulateurs portable, Corepile souhaite vous présenter des personnes, des métiers, des histoires permettant de mettre en avant ces métiers parfois méconnus qui composent la filière piles et batteries. Ce sont nos partenaires, nos prestataires de collecte de tri et de recyclage.

Commençons, cette série avec Justine Levant, en charge de la planification des collectes Corepile au sein de la logistique de l’entreprise Tri Ouest.

Pouvez-vous vous présenter, décrire votre parcours ?

 

Je m’appelle Justine, je travaille dans le transport depuis 10 ans, même si le secteur est relativement le même, mon métier lui, a considérablement changé. Cela fait 3 ans que je travaille chez Tri Ouest. Je m’occupe de tout ce qui concerne la planification.

 

Comment se déroule une journée type ?

 

Tous les lundis, mercredis et vendredis, je récupère les demandes de collectes sur le site Corepile, je saisis les données, le nombre de futs, de bacs à faire enlever et donc à remplacer. Je saisis également les remarques, s’il faut prendre rendez-vous au préalable, ou lorsqu’il y a des fermetures définitives par exemple.

 

Comment optimisez-vous les tournées ?

 

Je mets ces informations dans mon super tableau Excel que j’ai créé spécialement pour Corepile et je divise les collectes par secteur pour optimiser les tournées. De plus, toutes les commandes Corepile, sont classifiées en fonction de l’urgence de la collecte. J’ai en charge différents clients pour optimiser au mieux les tournées, j’établis un planning avec les collectes des différents clients, pas uniquement Corepile.

En ce qui concerne le délai des collectes, nous avons un délai de 10 jours ouvrés pour intervenir pour les collectes Corepile.

Il n’est pas rare d’avoir des collectes classées comme étant urgentes, nous faisons alors notre possible pour déterminer une date d’enlèvement rapide.

Notre politique interne étant d’intervenir sous 48 h, on s’arrange toujours pour faire au plus vite pour les collectes des éco-organismes.

 

Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous êtes confrontés lors de la planification des collectes de piles et batteries, et comment les surmontez-vous ?

 

Lorsque je récupère les demandes sur la plateforme Corepile, il arrive qu’il y ait des commentaires spécifiques à la collecte (pose supplémentaire, rendez-vous, fermeture définitive…) qu’il faut savoir gérer. Ce n’est pas toujours évident, mais on y arrive.

Que diriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait devenir responsable des tournées ? Qualités nécessaires, aspects positifs et négatifs du métier ?

 

Alors c’est une chose évidente, mais il faut être organisé. L’organisation c’est le critère le plus important, on a pas que les piles à gérer on a les autres clients également.

Il faut être ordonné, vigilant et régulier. La plateforme Corepile, je m’y connecte tous les jours, soit pour extraire les nouvelles demandes soit pour renseigner les précédentes.

Pour ce qui est des aspects positifs et négatifs, je dirais que depuis l’automatisation de la saisie des collectes avec Trackdéchet (plateforme officielle de gestion de la traçabilité des déchets dangereux) nous avons gagné un temps monstrueux donc je dirais que maintenant il n’y a plus d’aspect négatif.

Et pour le positif, c’est un métier très polyvalent et on en apprend beaucoup sur les différents matériaux qu’on collecte.

 

Y a-t-il des moments ou des expériences qui vous ont marqué dans votre carrière concernant les piles et batteries ?

 

Alors nous, on a jamais eu de feu dans les futs, c’est vrai qu’ un feu ça arrive vite, donc je demande aux chauffeurs de vérifier à chaque fois, mais c’est comme tout, il y a des fois où on prend l’habitude et on se dit « comme à chaque fois, il ne va rien avoir ». Et donc la seule fois où un chauffeur n’a pas vérifié, c’était la fois, il y avait n’importe quoi dedans : des piles, des tablettes tactiles, des cigarettes électronique, des batterie de mobilité enfin bref le combo parfait ! Comme par hasard, le jour où il n’a pas vérifié qu’il y eut une non-conformité.

C’était une bonne leçon, même si tout va bien à chaque fois qu’on vérifie, restons vigilant et ne prenons pas pour acquis la sécurité.

Le mot de la fin : il faut aimer ce qu’on fait au quotidien, si on aime notre travail, on le fait bien, si on fait les choses à contre-cœur, il est évident que le travail sera fait différemment !

Nous remercions Justine pour son témoignage enrichissant, qui nous rappelle l’importance d’aimer son travail et de rester vigilant pour garantir la sécurité.